LES BIENFAITS DE LA MUSCULATION

LE BIEN-ÊTRE,AMÉLIORER SA SILHOUETTE,LA PRÉVENTION DU MAL DE DOS,LUTTE CONTRE LES EFFETS DU VIEILLISSEMENT,EFFETS BÉNÉFIQUES SUR LA CIRCULATION

Nutrition et la musculation

Pour vous forger un corps d’athlète, la nutrition est aussi importante que votre entraînement de musculation.

Prévention des blessures

Conseils pour prévenir les blessures dans l'entrainement.

Je veux des abdos parfaits !

Vous vous sentez boudinée dans votre haut moulant ? Vous êtes obligée de déboutonner votr pantalon à la fin d’un bon repas ? Aie aie… Il semblerait que vous ayez besoin de nos conseils de pros pour retrouver votre taille de guêpe et un ventre plat.

PROGRAMMES D’ENTRAINEMENT

Prise de Masse et Volume,Prendre du Muscle Sec,Sèche et Perte de Poids,Prise de poids Bodyfitness

vendredi 5 décembre 2014

La nécessité de la récupération


La nécessité de récupérer

Récupérer fait partie intégrante d’un programme fitness. Cela vous permet de continuer à faire des progrès sans pour autant délaisser vos séances d’entraînement. Durant cette période de récupération, vos muscles réparent les dommages, vos taux d’hormones reviennent à la normale et l’activité de votre système nerveux peut lever le pied. C’est une phase tout aussi importante que l’entraînement et qu’il ne faut pas négliger.

En ralentissant votre activité, vous permettez à vos muscles et à votre système nerveux de récupérer pleinement. Cette récupération est d’autant plus indispensable si votre rythme d’entraînement est soutenu et assidu et que vous pratiquez des soulevés, des squats et des développés couchés. Non seulement votre corps pourra bien se remettre mais cela vous préservera de la fatigue ou du surentraînement qui sont un frein pour progresser.

De même si vous comptez faire un marathon, une compétition de power lifting ou un raid multisports, vous devez impérativement faire une semaine de récupération avant l’épreuve. La fatigue risque en effet de vous empêcher d’être à votre meilleur niveau et vous avez plus de chances de vous blesser.

Comment faire une récupération 

Il n’est pas nécessaire d’arrêter vos entraînements pour récupérer mais vous devez alléger vos séances pendant votre semaine de récupération. Apprenez à planifier des semaines plus « light » pour écouter votre corps et vous en tirerez tous les bénéfices au niveau des résultats et performances.

Pour récupérer et éviter le surentraînement, vous pouvez diminuer le nombre de séries ou de répétitions pour chaque exercice, utiliser des poids plus légers, allonger les phases de récupération, réduire le nombre de jours d’entraînement par semaine, diminuer le temps d’entraînement,…
Profitez de votre semaine allégée pour faire un entraînement fun. Sortez de votre zone de confort et faites des activités ou des exercices que vous n’avez pas l’habitude de faire et faites-les le cœur léger sans penser à vos objectifs. Et profitez-en pour vous faire plaisir : massages, foam rolling, étirements…

Si vous ne tenez pas en place, optez pour la récupération active ou octroyez-vous une journée de repos pendant laquelle vous pouvez mettre votre énergie au service de choses à faire : arranger le jardin, nettoyer le garage, faire diverses réparations,… Ce sera gagnant-gagnant pour vous. Et surtout récupérer veut dire mettre l’accent sur la nutrition et le sommeil : pensez à bien vous alimenter et à bien dormir.

Ne vous attendez pas à des progrès constants ni à vous fixer des objectifs tous les jours de l’année surtout si vous vous entraînez de manière intensive. Prévoir une semaine light par mois vous épargnera du stress et de la fatigue et vos entraînements n’en seront que plus profitables les trois autres semaines. Essayez également de changer votre routine, par exemple en trouvant une nouvelle salle de sport sur Fitness France. Cela vous aidera à atteindre vos objectifs et à maintenir vos progrès sur le long terme. Écoutez votre corps et il vous le rendra bien !

LA PLANCHE !!!



Dans un précédent article, nous vous avons conseillé des exercices pour vous aider à bien effectuer le redressement assis. L’exercice de la planche fait partie du top 10 des exercices qui vous permettent de gainer la ceinture abdominale. Comment s’y prendre pour bien effectuer et varier le mouvement ? Voici nos réponses à ces questions.

Le mouvement idéal

Voici quelques conseils pour vous permettre de bien faire cet exercice :
- mettez-vous à plat ventre sur le sol, le corps reposant sur vos avant-bras puis placez les paumes des mains bien à plat. Vérifiez que les épaules sont bien alignées avec les coudes. Assurez-vous que les jambes sont bien tendues et que les chevilles, les genoux et les cuisses se touchent.

- dans un mouvement semblable à celui de la pompe, soulevez le corps tout en soutenant votre poids sur les avant-bras et la pointe des pieds. Tout votre corps doit être bien aligné, de la tête aux pieds.
Pour une position plus confortable, vous pouvez pivoter les coudes jusqu’à ce qu’ils forment un angle de 45° et replacez les paumes vers le centre. Votre dos doit être bien plat et le cou et la colonne vertébrale bien alignés.

- contractez les abdominaux sans relâcher le ventre et sans redresser les hanches. Pour éviter que les hanches et le fessier ne se redressent, ramenez le bassin vers le sol. Inspirez lentement puis expirez.
- tenez la position 20 secondes pour commencer puis relâchez et répétez le mouvement 3 à 5 fois en gardant bien la position et l’alignement de votre corps. Au fur et à mesure de vos entraînements, vous pouvez tenir la position 10 secondes supplémentaires jusqu’à ce que vous atteigniez 60 secondes. 

Les variantes de la planche

Pour simplifier l’exercice, vous pouvez garder les avant-bras au sol. Ainsi, la partie inférieure du corps est soutenue par vos avant-bras, ce qui vous permet un meilleur équilibre.
Si vous voulez rendre l’exercice encore plus ambitieux, vous pouvez lever une jambe pendant que vous tenez la position. Ceci forcera le corps à compenser et à se rééquilibrer en faisant travailler davantage les abdominaux.

Une fois que vous maîtrisez bien la planche traditionnelle, vous pouvez tenter la planche latérale. Au lieu de soutenir le poids du corps sur les avant-bras, vous pouvez commencer l’exercice en vous allongeant sur le côté droit. Soulevez ensuite votre corps en vous appuyant sur l’avant-bras droit. Les pieds, les genoux et les cuisses doivent être superposés. En plus de renforcer la ceinture abdominale, ce mouvement vous aidera à travailler vos muscles obliques. Répétez le mouvement en changeant de côté. Par la suite, vous pouvez tenter un mouvement de rotation en mettant la main sous le tronc comme pour prendre quelque chose de l’autre côté du tapis.

La planche est un excellent exercice qui permet de raffermir le ventre, renforcer les muscles abdominaux et améliorer la résistance des muscles dorsaux, circulaires, obliques et longitudinaux. Par la même occasion, vous travaillez la posture, la force et l’équilibre. De plus, cet exercice ne nécessite aucun matériel particulier et vous pouvez le faire où vous voulez.

jeudi 4 décembre 2014

Guide de la Musculation

Guide de la Musculation



La musculation, conseils et techniques d’entrainement, guide pour les programmes et exercices de musculation pour les pectoraux, les abdominaux, le dos, les épaule, les bras, et les jambes.








Vous êtes votre meilleur adversaire
Trop nombreux sont les pratiquants de la musculation qui ont pour habitude de se comparer avec les autres (et en général, la comparaison n'est pas en leur faveur). Cette approche de l'entraînement est plus irrationnelle que réaliste. À cause des différences au niveau de l'âge, des prédispositions génétiques, des préférences et des aptitudes propres à chacun, certains peuvent exceller dans des domaines ou d'autres échoueront et vis et versa. Personne ne peut exceller à tous les niveaux. Le seul adversaire avec qui vous pouvez vraiment vous comparer... c'est vous-même !

Établissez des objectifs à court et à long terme

L'homme est le seul animal capable d'établir des objectifs et d'orienter son devenir pour obtenir le meilleur de lui même à long terme. Le cerveau humain est un véritable bio-ordinateur, capable de résoudre les problèmes par l'analyse des informations stockées. Les objectifs que vous vous fixez sont en fait des programmes, et les données que vous faites intervenir déterminent les réponses. En ce qui concerne vos objectifs d'entraînement ou tout autre objectif, il est donc important d'introduire des données claires et explicites dans ce programme. Un objectif mal déterminé, mal précisé et irréaliste produira des réponses floues et très certainement peu de résultats. Objectivez vos intentions le plus souvent possible en les inscrivant dans un journal d'entraînement, n'hésitez pas à en parler avec un ami et agissez.

La régularité

La régularité de l'entraînement est très étroitement liée au conditionnement mental et elle est surtout indispensable. Quand un bodybuilder détermine sérieusement ses objectifs, chaque séance constitue alors un moyen de le rapprocher de l'objectif final. Chaque séance d'entraînement "loupée" constitue un arrêt momentané de la progression. Pour les compétiteurs, chaque séance manquée doit rappeler qu'il existe quelque par un autre concurrent qui progresse et qui ne manque aucune séance !

L'atmosphère

Comme chaque bodybuilder sérieux passe une grande partie de son temps à la salle d'entraînement, il faut donc que ce moment soit le plus agréable possible. Plusieurs choses peuvent stimuler l'ambiance de la salle.

L'air

On ne connait personne qui apprécie les salles où l'air est confiné. Une telle atmosphère entraîne une perte d'énergie. Essayez donc de vous entraîner dans une salle bien aérée.

L'ambiance de la salle

Essayez de vous entraîner dans une salle propre, bien rangée et où tout le monde s'intéresse avant tout de préférence aux résultats. Toutefois, cela ne veut pas dire que le décor doit rester austère. Tenez compte de l'équipement bien sûr, et assurez-vous que le matériel soit adapté à un entraînement sérieux. Il faut qu'il y ait suffisamment de barres, d'haltères et de machines. Plus l'équipement est important et varié, meilleures sont les conditions d'entraînement.

L'échauffement

Pour éviter les blessures et vous préparer à faire une super séance, l'échauffement musculaire est un point capital. Pour la majeure partie d'entre vous, l'entraînement s'effectue de bonne heure le matin ou le soir après une dure journée de travail. Dans tous les cas de figure, votre corps a impérativement besoin d'être préparé avant d'affronter les exercices. Un peu de course sur place ou 10 à 15 minutes de stretching feront l'affaire. De plus, pour garantir un maximum de sécurité, ne prenez que 50 % de votre charge habituelle pour débuter le premier exercice de chaque groupe musculaire. Assurez-vous cependant de vous restreindre à la quantité de travail nécessaire... c'est-à-dire pas plus de 20 reps pour obtenir un échauffement correct. Un échauffement trop long ou trop intensif entraîne une perte d'énergie et peut nuire à l'intensité de l'entraînement.

L'exécution correcte

Les études menées sur ce sujet ont largement mis en évidence la grande différence qui existe entre les répétitions rapides et les répétitions lentes. Les mouvements avec haltères ou barres effectués rapidement, en prenant un élan ou en balançant la charge au départ n'appliquent la résistance nécessaire qu'au début et à la fin de l'exercice. D'un autre côté, les exercices exécutés d'une manière délibérément lente et contrôlée du début à la fin procurent une résistance constante pendant toute l'amplitude du mouvement, ce qui est beaucoup plus productif, car le muscle travaille effectivement sur toute la longueur. Pour tous vos exercices, la charge doit quitter la position de départ d'une façon délibérément lente et il doit y avoir une courte pause en fin de contraction. Elle doit ensuite être redescendue de façon contrôlée. Tout cela doit prendre environ 4 secondes pour que le travail soit effectué uniquement par le muscle, sans l'aide d'aucune force extérieure.

L'intensité

L'intensité est définie par le pourcentage momentané d'effort musculaire. Plus cette intensité est proche de 100 %, plus la stimulation de développement est grande. Si vous pouvez par exemple développer une barre chargée à 80 kg dix fois et que vous échouez à la onzième, alors vous aurez travaillé à 100 % d'intensité. Si vous souhaitez développer votre force et votre masse le plus rapidement possible, alors votre entraînement exige une telle intensité. Il faut aller jusqu'au maximum de vos possibilités lors de chaque série, c'est-à-dire jusqu'à ce que vous ne puissiez faire une seule répétition de plus ("failure" ou échec). Malgré tous vos efforts, l'intensité reste la seule façon de forcer votre organisme à puiser dans ses réserves et à stimuler efficacement le développement musculaire. Tout le monde sait que les progrès exigent de la persévérance et des efforts. Il ne suffit pas d'ajouter des séries pour augmenter l'intensité de votre entraînement. En fait, c'est exactement le contraire, car en ajoutant des séries, vous finirez par perdre de l'énergie et par vous fatiguer et donc, vous ne pourrez plus exécuter correctement les mouvements, vous n'aurez plus la force suffisante pour obtenir des résultats.

Le surentraînement

C'est un problème des plus important et qui va à l'encontre de tout progrès. La tendance naturelle est de penser que si un peu d'entraînement est bon, plus sera beaucoup mieux ! Un entraînement trop long et trop fréquent laisse trop peu de temps à l'organisme pour récupérer et se recharger. Dans tous les sports, l'entraînement quotidien épuise les réserves du corps. En outre, le surentraînement  empêche toute forme de travail intensif, qui constitue, comme nous l'avons dit, la condition indispensable au développement musculaire. Ne pensez donc pas que "plus" égale "mieux" . Le surentraînement c'est pire que le manque d'entraînement. Le corps ne peut pas récupérer et les phénomènes de surcompensation ne peuvent pas se produire. Il n'y donc que peu de progrès, voir aucun... Et il n'y a rien de plus désolant et de plus frustrant que de devoir constater toute cette débauche d'énergie, tout cet investissement, bref toute cette perte de temps.

Le carnet d'entraînement

En ce qui concerne l'entraînement, il y a tant de facteurs à considérer et tant de variables à prendre en compte qu'il est difficile de retenir tous les acquis de mémoire. L'apprentissage et les progrès se font grâce aux essais et aux erreurs. En faisant des essais et en prenant des notes, vous peaufinez vos connaissances et vous trouvez plus facilement la voie pour atteindre votre objectif. Si on considère l'entraînement comme un voyage dont la destination est la réalisation du potentiel physique, alors le carnet d'entraînement vous sert de carte routière. En notant vos records, vos progrès, vos erreurs, vous contournez toutes les embûches qui risquent de vous ralentir. Ce carnet sert à noter vos programmes d'entraînement  et vos régimes  (calories et aliments), les charges utilisées, les séries, les reps et tous les exercices. En y inscrivant votre alimentation quotidienne, vous pouvez calculer vos besoins à venir, aussi bien pour prendre du poids que pour en perdre. Vous pouvez également étudier les effets de certains régimes sur votre humeur, votre attitude à l'entraînement et leur influence sur vos progrès. Vous obtenez assez de précisions pour planifier votre entraînement avec succès.

Les habitudes alimentaires

La nutrition est une donnée de la plus haute importance. Il est donc utile de revoir quelques points essentiels. Le facteur le plus important pour tous... y compris les compétiteurs en bodybuilding, est l'équilibre du régime. Vous devez suivre un régime qui apporte à votre organisme le minimum indispensable par rapport à vos besoins en hydrates de carbone, lipides, protéines, vitamines, minéraux et eau. Un apport équilibré (pour un sportif) se constitue de 60 % de glucides, 25 % de protéines et 15 % de lipides. Il est facile d'obtenir ces proportions en prenant trois repas (au moins) ou plus chaque jour, repas qui sont constitués des aliments issus de ces quatre groupes :
  1. La viande rouge, volailles et poissons
  2. Le lait et les produits laitiers
  3. Les fruits et les légumes
  4. Les céréales et les féculents
Pour compléter ce régime et pour plus de sécurité, les suppléments  vous permettent d'éviter toute carence et de favoriser le soutien de votre développement.
Un régime bien équilibré procure tous les nutriments dont vous avez besoin pour rester en bonne santé, construire des muscles et disposer de l'énergie nécessaire pour soutenir des entraînements intensifs. En ingérant l'un de ces nutriments en plus grande quantité, vous n'avez pas plus d'énergie et vous risquez de compromettre vos progrès. Pour la construction du muscle , le facteur le plus important est l'entraînement. Vous devez stimuler la croissance musculaire avec un dur entraînement en premier lieu, puis manger suffisamment pour augmenter petit à petit votre masse musculaire en apportant les éléments nécessaires à son élaboration.
Nous avons donc réuni les dix facteurs qui influent sur l'efficacité de votre entraînement. Si vous avez constaté une stagnation, l'un de ces facteurs pourra peut-être y remédier et vous remettre sur la route du succès.
 Conseils pour les tractions

Le consensus général dans le milieu du bodybuilding est que Ronnie Coleman et Jay Cutler ont gagné leurs titres de M. Olympia grâce au remarquable développement musculaire de leurs dos. Leurs poses de dos ont permis à chacun de briller contre leurs adversaires. En général, les gens aiment travailler les muscles qui se "voient", tels que les pectoraux, les bras et les abdos; le dos est habituellement négligé et moins entraîné. Mais le développement du dos est déterminant pour donner l'illusion d'une taille fine et des épaules larges.

Se muscler le dos avec les tractions

Le mouvement de prédilection pour le dos  est le mouvement de tractions à la barre fixe  qui possède tellement de variantes que vos muscles ne s'en lasseront jamais. Toutefois, beaucoup de variantes peuvent aboutir à beaucoup de questions : lesquelles sont les plus efficaces ? Le tirage vertical est-il aussi bon que les tractions à la barre fixe ? Les mouvements derrière la nuque sont-ils dangereux ?

Les tirages verticaux : une variante acceptable ?

Les tractions exigent une plus grande coordination neuro-musculaire que le tirage à la poulie  (au cours duquel le bas de votre corps est stabilisé et où vous amenez la barre devant ou derrière la tête), ajoutant un bien meilleur transfert pour le développement de la force utile. Bien que cela ne signifie pas que vous ne puissiez pas développer la musculature de votre dos en faisant des tirages verticaux ou d'autres exercices, nous vous recommandons de choisir des mouvements qui produisent les meilleurs résultats en un minimum de temps.

Anatomie et biomécanique des tractions

Toutes les variantes des tirages verticaux et des tractions décrites dans notre guide des tractions  sollicitent les articulations de l'épaule  et du coude. Voyons un peu les principaux muscles sollicités pendant les tractions et les tirages verticaux et comment appliquer ces informations à votre entraînement de musculation.
Le grand dorsal

C'est le principal muscle sollicité quand vous faites des tractions et du tirage vertical. La fonction du grand dorsal est de déplacer votre bras vers l'arrière (extension) vers votre corps (adduction). Si vous faites ces exercices avec une prise plutôt étroite (largeur des épaules ou plus étroite), vos bras subiront plus une extension qu'une adduction. Inversement, si vous faites les tractions ou le tirage vertical avec une prise relativement large (supérieure à la largeur des épaules), vos bras subiront plus une adduction qu'une extension. Qu'est-ce qui est préférable pour développer des dorsaux larges et épais ? En un mot, les deux. Différentes prises sont également indiquées ci-dessous dans la partie "muscles de l'articulation du coude". Si vous faites des tractions et les tirages verticaux avec une barre, la possibilité d'adduction de vos bras est limitée par la barre. C'est pourquoi vous devriez faire les tirages verticaux avec une poulie haute de façon à travailler au maximum vos dorsaux et autres muscles adducteurs de l'épaule.

Muscle de l'articulation de l'épaule

Le grand rond, le sous-scapulaire et le coraco-brachial sont les trois principaux muscles de l'épaule sollicités pendant les tractions et les tirages verticaux. Le grand rond est un muscle plat et rectangulaire qui forme une saillie arrondie sur le bord externe de l'omoplate. Comme les dorsaux, le grand rond fait faire une adduction et une extension du bras au niveau du bras au niveau de l'articulation de l'épaule.
Le sous-scapulaire est un muscle épais et triangulaire qui s'étend sur la face profonde de l'omoplate. Ce muscle de la coiffe des rotateurs favorise l'adduction du bras pendant les tractions et les tirages et aide les trois autres muscles de la coiffe (sus-épineux, sous-épineux, et petit rond) à stabiliser l'articulation de l'épaule. Le coraco-brachial est un muscle long et étroit situé le long de la partie interne du bras. Un muscle coraco-brachial bien développé peut être observé en dessous et en haut du biceps, près de l'aisselle, lors d'une pause en double biceps. Ce muscle participe également au mouvement d'adduction pendant les tractions et les tirages verticaux.

Muscles de l'articulation du coude

Le brachial antérieur, le biceps brachial et le long supinateur sont les trois principaux muscles sollicités au niveau de l'articulation du coude pendant les tractions et les tirages verticaux? Le brachial antérieur, qui est le principal fléchisseur de l'avant-bras, est un muscle plat situé en dessous du biceps. Contrairement au biceps, le brachial antérieur fléchit l'avant-bras dans toutes les positions. Le biceps brachial a deux faisceaux qui se réunissent au milieu du bras. Le biceps se contracte à peine quand vous faites des tractions ou des tirages avec une prise en pronation (paumes tournées vers l'avant). Cependant, la contraction augmente quand vous faites des chins ou des tirages avec les mains en supination (paumes tournées vers vous). Alors pour minimiser l'utilisation des biceps, ne faites pas de chins ou de tirages verticaux avec une prise en supination. Le long fléchisseur se trouve vers l'avant et sur le côté de votre avant-bras. Il fléchit votre avant-bras et travaille à son meilleur avantage quand vous faites des tractions et des tirages avec les paumes face à face.

La variété est la clé

Curieusement, dans les salles de musculation, la plupart des personnes qui font des tractions ou du tirage vertical ont une prise large. Eh bien, leur dos a cessé de se développer. Si vous voulez un développement complet du dos, la vraie solution ne réside pas dans l'exécution de tractions, chins ou de tirage vertical, mais dans la variété que vous incorporez dans votre entraînement. Cela signifie qu'il faut varier la largeur de vos prises (étroite, moyenne, large), la position de vos mains (les deux mains en pronation, en prise neutre ou encore avec une prise alternée), la vitesse de mouvement et l'angle de tirage . Changez toutes les 2 à 3 semaines afin de pouvoir solliciter à fond les fibres musculaires de différentes façons et pour vous mettre sur la route ininterrompue du développement musculaire et de la force. Si vous n'êtes pas assez fort pour faire des tractions ou si vous n'avez qu'une poulie à dorsaux, pas de problème. Adaptez simplement les exercices à la poulie à dorsaux. Si vous pouvez faire des tractions, choisissez un exercice plus difficile dès que vous êtes capable de faire 10 répétitions correctes, ou bien attachez des lests à votre ceinture. Bien sûr,si vous faites des tractions à la fin de votre séance de dos, vous serez moins fort. Faites les en premier ou en second exercice pour vraiment retirer tous les avantages de ce super exercice pour la masse musculaire.

Conseils pour s’entraîner seul

Tout le monde n'a pas l'envie ou la chance d'avoir un partenaire d'entraînement pour s'entraîner. Presque tout le monde fait de la "muscu" seul au moins une partie du temps. Dans la mesure où vous savez ce que vous faites, pousser de la fonte seul peut être tout à fait productif. Par ailleurs, la musculation en solo vous permet de vous concentrer sur votre séance en cours sans que quelqu'un ne vous rabatte les oreilles avec les potins de la semaine. La difficulté de ces entraînements seul viendra le jour où vous aurez vraiment envie de travailler lourd, puisqu'il faut parfois aller au-delà de l'échec musculaire si l'on veut optimiser l'hypertrophie.

Apprendre à s'entraîner seul

À supposer que vous vous entraîniez avec un partenaire par intermittence, il va quand même falloir faire appel à quelqu'un si vous prévoyez d'aller quasiment jusqu'à l'échec. Ce partenaire d'une séance sera peut-être parfait pour vous assister, mais il y a de fortes chance qu'il (ou elle) s'avérera incapable de vous aider de façon suffisante; entre-temps, une barre olympique chargée aura peut-être fini sur votre cage thoracique. Mieux vaut donc apprendre à gérer par vous-même l'intensité des séries et des répétitions, de manière à pouvoir vous entraîner sans danger et en approchant l'épuisement musculaire.

Les techniques d’intensification

Ces techniques ou méthode de musculation  sont incontournables pour prendre du muscle. Chacune impose un stress différent au muscle dont elles surchargent des composants divers. Fondamentalement, elles provoques différentes réponses métaboliques et musculaires : chacune d'entre elles génère un stimulus qui lui est propre. Autre atout : certaines de ces techniques, y compris les supersets, vous feront économiser un élément particulier précieux : le temps. Dans cette optique pratique, allons à l'essentiel et passons en revue nos 9 conseils pour se muscler seul.

Les séries dégressives

Comme le nom l'indique, les séries dégressives  consistes à faire une série jusqu'à l'échec musculaire, puis à décharger rapidement la barre (ou prendre des haltères plus léger) et à continuer la série, de nouveau jusqu'à l'épuisement musculaire. Un des principaux avantages est que l'on peut commencer avec une charge lourde sur la barre, ce qui va produire un type particulier d'activation neuro-musculaire. Puis, en allégeant un peu et en continuant, on fatigue un autre groupe d'unités motrices . Cela garantit que l'on recrute autant d'unités motrices que possible. On aura alors optimisé le stimulus musculaire à la fois par le biais de la fatigue et par celui de la combinaison haute intensité/charge lourde.

Question d’allègement

Pour le premier allègement, réduisez la charge de 30 à 40%. Quand vous utilisez une barre, prenez de petits disques; avec des haltères, préparez d'avance le jeu d'haltères; avec des machines, il suffit de retirer la goupille et de la replacer à une hauteur différente. Servez-vous de la technique dégressive pour, disons, la dernière série d'un ou deux exercices par séance.

Répétitions partielles

Après avoir effectué le maximum de reps en amplitude complète, réduisez la trajectoire de la charge à un quart ou à un tiers et faites encore quelques reps. N'oubliez pas qu'un muscle n'a pas plus de force que son "maillon" le plus faible. Si vous identifier ce point faible et que vous le soumettez à des reps partielles , vous devriez pouvoir provoquer une adaptation qui le renforcera. Une technique de mouvements partiels qui peut vraiment griller les biceps est celle des 21. Faites sept reps dans la moitié basse du mouvement, sept reps dans la moitié haute du mouvement et sept reps en amplitude complète. Cette technique est particulièrement bonne pour les mollets et les bras.

Mouvements trichés

Ici, on s'écarte de la forme stricte d'exécution afin de prolonger une série au-delà du stade où l'on est incapable de continuer. Comme nous l'avons souligné pour les reps partielles, on ne peut soulever que ce que permet le "maillon le plus faible" du muscle. Par exemple, au curl, ce serait généralement la position où les bras sont tendus). Néanmoins, avec cette technique, on peut prendre plus lourd en s'aidant d'un balancement du corps (plus précisément d'une oscillation) pour donner une impulsion au départ et surmonter la partie la plus difficile, ce qui permet au muscle de déplacer une charge qu'il peut vraiment prendre dans sa ou ses positions les plus avantageuses. Étant donné que les muscles sont plus forts durant la phase excentrique  (négative) de la rep, on profite au maximum de cet avantage une fois qu'on a réalisé la phase concentrique  où l'on aurait normalement échoué avec une technique stricte.

Remarque sur les mouvements triché

À éviter pour les séries longues où il est plus intéressant de se concentrer sur la contraction.Apprenez aussi à utiliser les jambes pour tricher plutôt que le dos, surtout pour un exercice comme le curl debout avec la barre. Si vous commencez à cambrer le dos, vous imposer une force de cisaillement importante à la région lombaire.

Réduisez les temps de repos

Si vous vous reposez d'ordinaire une minute et demie entre les séries, réduisez ce temps à une minute et attendez que vos muscles demande pitié ! On en parle dans l'article sur l'entraînement de qualité . Cette technique est très efficace pour provoquer une réponse de l'hormone de croissance  et donc pour optimiser l'hypertrophie. Cette technique est aussi très efficace pour perdre de la graisse et augmenter la définition musculaire.

Les séries combinées

Enchaînez deux exercices pour le même groupe musculaire et vous reposant au minimum entre chacune. Reposez-vous, puis recommencez. Les séries combinées  favorisent unestimulation profonde et entraînent une congestion plus intense que les séries simples. Travaillez d'abord le plus faible de vos deux mouvements, sauf si vous associez un exercice de base à un exercice d'isolation. Dans ce cas, commencez par l'exercice de base (polyarticulaire).



Top 6 des aliments qui détruisent le gras abdominal!



En effet, certains aliments permettent de diminuer le gras abdomial, tout comme certains aliments peuvent aussi causer un gain de masse adipeuse (gras) au niveau abdominal. Voici justement un top 6 des aliments qui permettent de détruire le gras abdominal.

Avocats
Les avocats permettent de réduire la masse adipeuse abdominale, car ils débordent de fibres. Ces derniers peuvent contenir jusqu'à 17 grammes de fibres (11-17 grammes par avocat). De plus, ils contiennent des acides gras monoinsaturés qui sont en fait de bon gras, permettant de diminuer les risques de maladie cardiovasculaire tout en favorisant la destruction du gras abdominal.

Chocolat Noir
Hey non! Ce n'est pas une blague ou une faute de frappe. Le chocolat noir déborde d'antioxydants (près de 8 fois celui trouvé dans les fraises). De plus le chocolat noir contient des substances qui peuvent avoir un effet positif sur la combustion des graisses, notamment la théobromine et la caféine. Il contient en plus une belle dose d'acide oléique qui est un acide gras monoinsaturé que nous avons vu comme étant intéressant dans la lutte contre la gras abdominal. Si vous choisissez un chocolat noir 78% et plus, vous aurez de meilleurs résultats.

Thé Vert
En plus de contenir de nombreux antioxydants, une étude du American Journal of Clinical Nutrition a démontré que le thé vert pouvait augmenté le métabolisme durant la journée de 35-43%. Cependant, il faut noter que l'ingrédient actif composant le thé vert joue son rôle seulement lorsqu'il entre en contact avec de l'eau très chaude. En d'autres mots, le thé vert est efficace seulement sous sa forme originale de thé chaud.

Les boissons froides au thé vert ne sont en fait qu'une belle approche marketing pour nous faire croire que ce que nous buvons est bon pour la santé.Ceci dit, ces boissons sont la grande majorité du temps, pleines de de sucre.

Haricots
Les haricots noirs, les haricots blancs, les haricots tout court et les fèves de Lima contiennent plus de 6 grammes de fibres par 1/2 tasse. Notez que les fibres sont en quelque sorte les nettoyeurs de votre système et qu'ils vous aideront à réduire votre tour de taille.

Cannelle
Les recherches ont démontrées que la cannelle était composée d'un type d'antioxydant qui permet d'améliorer la sensibilité à l'insuline. En d'autres mots, cette épice permet de réduire le stockage de gras abdominal en permettant un meilleur contrôle de la glycémie.

Piments forts (Chili Peppers)
Des études ont démontrées qu'un ingrédient actif appelé capsaïcin contenu dans les piments forts ou même dans la poudre de chili pouvait contribuer à augmenter la dépense énergétique (calorie burning). Il semblerait de plus qu'ils stabiliseraient le taux de sucre dans le sang (glycémie) permettant ainsi diminuer le stockage du gras. Il est par ailleurs un puissant antioxydant.

Crampes musculaires...Quelles sont les causes?


Vous avez été plusieurs à me demander pourquoi nous avons des crampes musculaires et par quel processus ces dernières sont possibles. Vous verrez dans cet article les différentes causes d'une crampe musculaire ainsi qu'une brève explication du processus de crampe.

D'abord et avant tout, sachez qu'il est très commun d'avoir une crampe musculaire. 95% d'entre nous en avons déjà eu une. Elles sont assez communes chez l'adulte, mais deviennent de plus en plus fréquentes avec l'âge, bien que les enfants puissent aussi en avoir.

Vous devez comprendre que n'importe quel muscle squelettique que nous contrôlons volontairement peut "cramper". Les plus communes sont les crampes au niveau des extrémités, surtout les membres inférieurs. La plus commune est sans aucune doute la bonne vieille crampe du mollet (gastrocnémiens). Les muscles involontaires qui contrôlent différents organes tels que l'utérus, la paroi des vaisseaux sanguins, les voies biliaires et urinaires etc. peuvent aussi être victimes de crampes, mais nous ne nous attarderont que sur les crampes des muscles squelettiques pour cet article.

Mais qu'est-ce qu'une crampe et quelles sont les causes?
Le résultat d'un muscle qui contracte involontairement est un spasme. Si le spasme s'accentue et devient soutenu, cela devient une crampe.

Blessure
Suite à une blessure, les spasmes musculaires font partie d'un processus de protection, comme suite à une fracture. Dans ce cas, les spasmes musculaires permettent de diminuer les mouvements et de stabiliser l'articulation. Si le spasme devient soutenu, il devient une crampe.

Importante sollicitation musculaire
Une fatigue musculaire suite à plusieurs stimulations répétitives comme dans le sport peuvent induire des crampes musculaires plusieurs heures après l'activité en question.

Crampes au repos
Celles-ci sont certainement les plus frustrantes. Elles apparaissent souvent en pleine nuit ou lorsque nous ne faisons rien de bien physique. Les causes de ces dernières sont mal connues, mais arrivent plus souvent qu'autrement lorsque nous plaçons le membre en question dans une position où le muscle se retrouve raccourci.

Déshydratation
La manque de liquide est aussi une cause des crampes musculaires. Pendant ou suite à une activité physique, vous pourriez aussi vous retrouver avec un manque de sodium (Na+) qui peut causer une crampe.

Manque de Calcium (Ca+)et de Magnésium (Mg)
Un manque de calcium ou de magnésium peut causer des crampes musculaires, car ils ont un impact direct sur l'excitabilité de la terminaison du nerf (à la jonction neuromusculaire) ainsi que sur le muscle que le nerf stimule. Par contre, ce principe n'est pas prouvé de façon claire.

Manque de Potassium (K+)
Bien qu'une carence en potassium a souvent plus d'influence sur la faiblesse musculaire, elle peut aussi être associée à une crampe musculaire. Encore une fois, très peu de recherches soutiennent cette idée.

Contractures
Les contractures sont en fait des crampes musculaires inhabituellement longues qui sont souvent douloureuses, mais qui ne sont normalement pas associées à des lésions des fibres musculaires. Les contracturent sont causées par un appauvrissement d'ATP (Adénosine Triphosphate - la plus simple molécule d'énergie dans une cellule). Cet appauvrissement empêche la relaxation musculaire, ce qui peut causer les crampes. Il est à noter que les nerfs sont inactifs dans ce type de crampe tandis que pour les autres ci-haut, il s'agit toujours d'un "dérèglement" du système nerveux.

Prévenir les effets de l’entraînement excentriques et dommages musculaires

Comment prévenir les effets de l’entraînement excentriques et dommages musculaires?

Note : cet article « Entrainement excentrique et dommages musculaires » est une traduction de l’article  de Gian Nicolas Bisciotti, c’est donc lui qui s’exprime dans cet article ! »
L’entrainement excentrique et dommages musculaires sont souvent liés. Les dommages musculaires sont des événements préjudiciables qui constituent un des traumatismes les plus récurrents dans le domaine du sport.
L’entité de la lésion peut aller d’un simple étirement, souvent associé à une rupture de petits vaisseaux, avec l’apparition de tuméfaction, jusqu’à la déchirure musculaire complète.
L’entrainement excentrique et dommages musculaires a comme conséquence pour le sportif d’âtre associé à une arrêt de la pratique sportive. Cet arrêt est bien évidemment corrélée à l’entité de la lésion musculaire subie, cela est toujours désagréable et comporte toujours unephase de réhabilitation, plus ou moins longue et la réalisation d’une thérapie physique adaptée.
Mais les lésions musculaires peuvent elles être corrélées à un type particulier d’activation musculaire ?
En outre pouvons nous mettre en œuvre des stratégies, dites « préventives », pour les prévenir ?
Plutôt que de faire la clarté sur les événements  physiologiques qui normalement caractérisent l’événement traumatique, nous chercherons à répondre, évidemment  de façon non exhaustive, en fournissant quelques indications d’ordre pratique pour chercher à mettre en acte le conditionnement musculaire le plus adapté possible à la prévention de ce type de traumatismes.
entrainement-excentrique-et-dommages-musculaires

L’entrainement excentrique et dommages musculaires et modalités de contractions

L’entrainement excentrique génère des dommages structuraux de la fibre musculaire peuvant être causés, par une simple contraction musculaire, comme par l’effet cumulatif d’une série de contractions (Armstrong, et coll., 1991).
Le mécanisme le plus corrélé à la possibilité d’entraîner des dommages de la fibre musculaire, résulte d’une contraction de type excentrique (Armstrong, 1990 ; Garret, 1990).
La raison de la plus grande incidence traumatique au niveau musculaire, se vérifie durant unesituation de contraction excentrique, celle-ci est surtout imputable à la plus grande production de force enregistrée au cours de cette dernière, que nous ne retrouvons pas dans des modalités d’activation de type concentrique ou isométrique (Stauber, 1989 ; Garret, 1990).
En effet durant une contraction excentrique effectuée à une vitesse de 90°.s-1, la force exprimée au niveau musculaire est trois fois supérieure à celle exprimée à la même vitesse lors d’une contraction concentrique.
De plus, durant une contraction excentrique, il y a également une plus grande force produite dans les éléments passifs des tissus conjonctifs du muscle soumis à l’allongement (Elftman, 1966).
En référence à cette dernière donnée, il faut souligner comment le phénomène purement mécanique d’élongation, peut jouer un rôle important dans l’apparition de lésions musculaires.
Durant la contraction excentrique le muscle est en effet soumis à un phénomène de sur allongement, cela peut entraîner l’apparition de lésion au niveau de l’insertion tendineuse, de la jonction musculo tendineuse ou bien au niveau d’une zone musculaire rendue plus fragile par un déficit de vascularisation.
Il est intéressant de noter que les muscles pluri-articulaires sont plus exposés à ces lésions. Pour éviter cela nous devons contrôler, à travers la contraction excentrique, le degré articulaire de deux ou plusieurs articulations (Brewer, 1960).
Aussi la diversité typologique des fibres musculaires présente une incidence différente aux risques de lésions. Les fibres à contractions rapides (FT) sont plus exposées aux dommages structuraux  que les fibres à contractions lentes (ST). Cela se traduit par un accroissement de force et de la vitesse de contraction, par rapport aux fibres à contractions lentes (ST) (Garret et coll., 1984 ; Friden et Lieber, 1992).  En outre les muscles qui présentent un pourcentage élevé de fibres rapides, sont généralement superficiels et normalement concernent deux ou plusieurs articulations.
Ces deux facteurs prédisposent aux dommages structuraux (Brewer, 1960 ; Garret, 1990). D’autre part les lésions sont principalement localisées au niveau de la jonction musculo-tendineuse, cela confirme que cette zone, comme la portion finale de la fibre musculaire, est soumise à un important stress mécanique(Garett, 1987 ; Lieber, 1991).
Enfin soulignons la particularité liée à l’aspect métabolique se rapportant à la contraction de type excentrique. Durant la contraction excentrique, la vascularisation est interrompue, ce travail anaérobie entraîne une augmentation de la température locale et de l’acidose générée par l’anoxie cellulaire. Ces événements métaboliques se traduisent par une augmentation de la fragilité musculaire et une possibilité de nécrose cellulaire.

L’entraînement excentrique comme méthode à l’entraînement musculaire de type « préventif » :

Considérons que le muscle est particulièrement vulnérable au moment où il est soumis à une contraction de type excentrique, surtout quand celle ci est importante, comme dans le cas d’un sprint, d’un saut ou d’un geste de type explosif.
Naît alors l’exigence de conditionner les muscles à risques avec une méthode conçue pour cette exigence particulière.
Nous traiterons d’une méthode de travail qui recherchera l’instauration d’une ambiance musculaire acide, condition immédiatement suivie, d’une série de contractions excentriques rapides (définies comme excentriques « flash ») effectuées sur l’athlète par un opérateur, ou bien d’une série de contractions excentriques lentes et contrôlées ( définies excentriques « classiques »).
L’acidose musculaire peut être produite par une série de démarrages à vitesse maximale, effectuée sur une distance relativement courte (20 à 30 mètres), avec arrêt et changements de direction immédiats calqués sur le modèle de course spécifique.
Dans ce mode de conditionnement nous préparons  progressivement une adaptation musculaire aux contractions excentriques rapides et intenses dans des conditions de forte acidose marquée par une anoxie cellulaire. Ce type de travail, comme décrit dans l’exemple n°1, se montre particulièrement intéressant pour le biceps fémoral. Pour provoquer une acidose locale marquée.
entrainement-excentrique-et-dommages-musculaires-1
Exemple 1: L’exercice est composé d’une série de 5 démarrages à vitesse maximale, effectuée  sur une distance courte (20 mètres), avec arrêt et changement de direction, suivie d’une série de contractions “excentriques flash” (10-15 répétitions par jambe) sollicitant le biceps fémoral.

Il est possible d’induire une acidose locale marquée par un exercice musculaire local effectué à épuisement complet, immédiatement suivi d’un exercice excentrique, comme décrit dans l’exemple n°2.
entrainement-excentrique-et-dommages-musculaires-2
Exemple 2: Pour provoquer une acidose locale marquée, du biceps fémoral, il est possible d’effectuer un exercice musculaire local, comme des flexions de jambe, exécuté àépuisement musculaire complet (65-70% de la charge maximale pour 12-10 RM), immédiatement suivi d’une série de contractions “excentriques flash (10-15 répétitions).

Un autre schéma de travail intéressant sur le biceps fémoral sera constitué d’une série de courses réalisée à haute intensité contre la résistance d’une bande élastique, d’une durée de quelques secondes, suivie d’une série de contractions “excentriques flash (exemple n°3),
entrainement-excentrique-et-dommages-musculaires-3
Exemple 3: un autre schéma de travail sollicitant le biceps fémoral, composé d’ une série de course de type  football exécutée à haute intensité, avec l’aide d’une bande élastique, d’une durée comprise entre 20 à 30’’, immédiatement suivie d’une série de contractions “excentriques flash (10-15 répétitions)
ou de contractions excentriques « classiques » (exemple n°4).
entrainement-excentrique-et-dommages-musculaires-4
Exemple 4: Schéma de travail identique à l’exemple n°3, mais dans ce cas l’excentrique “flash” est remplacé par l’excentrique “classique” (charge égal à 120% du maximum, 3-4 répétititons exécutées le plus lentement possible). C’est une bonne règle d’utliser les deux types de travail, pour obtenir un conditionnement musculaire conforme aux deux patterns d’activation.
Rappelons nous qu’une série excentrique, définie de type « classique », comporte l’utilisation d’une charge supra maximale (110% à 120% de la charge maximale) et d’un nombre de répétitions compris entre 3 et 4.
La phase excentrique doit être réalisée très lentement et la phase concentrique doit être effectuée avec une aide extérieure. La diversité des contractions excentriques, nommées excentrique « flash » et excentrique « classique », sont bien adaptées toutes les deux à ce type de travail afin d’obtenir un conditionnement musculaire conçu avec les deux pattern d’activation.
Le même type de travail peut être proposé pour le quadriceps fémoral (exemple n°5) il sera constitué d’une série de foulées bondissantes contre une résistance élastique, suivi d’une série de contractions excentriques classiques ou rapides (exemple n°6). Ces exemples d’exercices peuvent être intégrés ou modifiés, toujours en restant dans cette option méthodologique, ils peuvent constituer un remarquable travail de type préventif aux dommages musculaires. Ce travail fournit une solide base de conditionnement musculaire à la suite d’un événement traumatique  qui doit se  faire de manière progressive, en respectant l’échéancier du plan de réhabilitation pour éloigner le risque de récidive.
entrainement-excentrique-et-dommages-musculaires-5
Exemple 5: Ttravail pour le quadriceps fémoral, composé d’une série de montée de genoux contre résistance élastique, d’une durée de 20” à 30’’, suivie ensuite de l’exécution d’une série excentrique “classique” d’extension de jambes (charge égal à 120% du maximum, 3-4 répétitions exécutées le plus lentement possible).

entrainement-excentrique-et-dommages-musculaires-6
Exemple 6: Exercice composé d’une série de montée de genoux contre résistance élastique d’une durée de 20” à 30’’, suivie de l’exécution d’une série de contractions “excentriques flash(10-15 répétitions). Egalement dans le cas du quadriceps fémoral il est conseillé d’adopter les deux modalités de contraction excentrique (classique et flash).
Note: Dans tous les schémas illustrés ci-dessus, le nombre de série considérée oscille entre 3 et 6.
Le temps de récupération doit être relativement important (de l’ordre de 3-4’, autant que nécessaire) pour permettre à l’athlète d’effectuer les séries suivantes à l’intensité de travail requise, condition essentielle pour induire un importante acidose musculaire.

Définition musculaire...le secret?...la constance


Le message qui est véhiculé au sein de notre société actuelle est qu'il est simple d'obtenir le corps de nos rêves. Dans les médias, comme dans les revues, les magazines ou les publicités, le message  transmis est qu'obtenir un corps de rêve se fait facilement, sans effort et en peu de temps.

PARDON???
Connaissez-vous réellement quelqu'un qui a obtenu un six packs, qui a pris de la masse musculaire, qui a définit les muscles voulus en peu de temps et sans effort? Personnellement, je n'en connaît aucun. Si c'est votre cas, faites-le moi savoir, car je veux connaître cette solution miracle.

Le message qui est véhiculé est celui de la facilité. Et c'est normal de finir par y croire. Nous sommes soumis à ce type de message sans arrêt. À force de se faire dire qu'il est possible d'obtenir le corps de Matthew McConaughey ou de Megan Fox sans travailler fort et ce en peu de temps, on fini par y croire.
Si ça existait, on l'saurait
Si quelqu'un avait réellement trouvé une méthode miracle qui permet à tous d'avoir le corps de leur rêve, croyez-moi, il ne la vendrait pas à raison de 4 paiements de 29,95$. Si cette méthode vous permettait d'avoir une définition musculaire en 28 jours et sans effort, alors là vous devrez vous tenir les fesses serrées, car ça risquerait de coûter encore plus cher.

Donc, je vous en pris, arrêtez d'acheter n'importe quoi qui affirme vous permettre d'obtenir un incroyable corps en peu de temps et sans effort. Obtenir une silhouette de rêve prend des efforts et sur tout de la constance.


Secret #1 : LA CONSTANCE
L'aspect le plus important, celui qui sera le plus déterminant d'une composition corporelle incroyable est la constance. Que vous vouliez obtenir une masse musculaire imposante, un six packs, des bras bien définis, de jolies cuisses, des fesses bombées, des gros bras, un dos bien défini ou même des pectoraux imposants, l'aspect le plus important est la constance dans ce que vous entreprendrez.

Trop souvent j'entend obtenez le corps de vos rêves en 2 petites semaines, ou sculptez-vous des abdominaux en 28 jours. C'est n'importe quoi! Ce serait dont plaisant que ce soit si facile. Malheureusement, vous devez travailler fort et intégrer le tout à vos habitudes de vie. Sans quoi, tout cela sera sans cesse à recommencer. D'ailleurs, vous devez sans doute connaître quelqu'un qui a atteint ses objectifs pour ensuite reprendre tout son poids ou perdre toute sa masse musculaire. C'est très commun. Et pourquoi?
Manque de constance!

Le pourquoi du comment
Vous avez besoin de constance parce que le corps est une machine constituée pour survivre. Le corps humain est une machine adaptative. S'il n'a pas besoin de toute cette masse musculaire, alors il ne le gardera pas. Notre corps est conçu pour survivre et dépensera donc le minimum d'énergie possible en fonction de nos habitudes de vie. S'il sait que vous dépensez énormément d'énergie dans votre quotidien et que vous lui donnez la nourriture qui vient avec toute cette dépense d'énergie, alors il épuisera ses réserves de gras, car elles lui seront moins utiles que votre masse musculaire.

En d'autres mots, si vous envoyez sans cesse le message à votre corps que votre masse musculaire est essentielle à votre survie et que vous lui donnez tous les outils pour la bâtir, alors pourquoi il s'en départirait. Vous dépensez beaucoup d'énergie. Alors il devra utiliser vos réserves gras pour subvenir à tous ces efforts. Si tel est le cas, vous obtiendrez une solide définition musculaire.

Comment faire?
Vous devez faire en sorte que votre corps comprenne qu'il n'a pas le choix de maintenir une bonne masse musculaire. Si vous sollicitez la machine humaine moins de 50% du temps, vous aurez de la difficulté à obtenir vos résultats rapidement. C'est d'ailleurs pourquoi le 4X par semaine semble faire une belle différence au niveau de la définition musculaire. Vous sollicitez votre corps 4 jours sur 7, soit plus de 50% du temps. Il est clair que cela fera une différence.

La constance dans le temps fait aussi une solide différence. J'ai assisté à une conférence offerte par un professionnel de la santé très réputé qui affirmait que : pour que le corps maintienne une certaine composition corporelle, ou pour que l'on puisse le reprogrammer (posture par exemple), il doit être stimulé sans arrêt pour au moins 12 mois durant. Il semblait dire qu'en deçà d'un an, le corps n'engramme pas le tout et ne maintiendra donc pas ce changement.

Il faut donc, pour reprendre ses mots, engrammer le fait  qu'on doit maintenir une bonne masse musculaire et un faible pourcentage de gras pendant au moins 12 mois, sans quoi le corps ne maintiendra pas cette composition corporelle à long terme.